Je sais en une église un vitrail merveilleux
Où quelque artiste illustre, inspiré des archanges,
A peint d'une façon mystique, en robe à franges,
Le front nimbé d'un astre, une Sainte aux yeux bleus.
Le soir, l'esprit hanté de rêves nébuleux
Et du céleste écho de récitals étranges,
Je m'en viens la prier sous les lueurs oranges
De la lune qui luit entre ses blonds cheveux.
Telle sur le vitrail de mon coeur je t'ai peinte,
Ma romanesque aimée, ô pâle et blonde sainte,
Toi, la seule que j'aime et toujours aimerai ;
Mais tu restes muette, impassible, et, trop fière,
Tu te plais à me voir, sombre et désespéré,
Errer dans mon amour comme en un cimetière !
Emile NELLIGAN poète canadien (1879-1941)
Commentaires
1. MonnaiesAnciennes le 08-08-2012 à 04:49:39 (site)
bienvenue sur vef, bonne journée
amicalement
gege66
2. jakin le 08-08-2012 à 14:26:31 (site)
Bienvenue sur vefblog et bonne continuation....ça rime certes, mais c'est un peu rugueux pour la langue française !.....
Jakin,